Passer au contenu

Nous utilisons des témoins essentiels et certains outils de fournisseurs tiers pour assurer le bon fonctionnement de notre site Web. Aucun élément ne peut recueillir de renseignements personnels. Pour en savoir plus, consultez notre Politique de confidentialité.

Logo
Fermer
S'impliquer

Comité pour l’accessibilité universelle

En résumé

Le comité pour l’accessibilité universelle est un groupe de travail non partisan de nature consultative. Il est formé d’électrices et d’électeurs québécois qui possèdent une expertise personnelle ou professionnelle sur les questions liées à l’accessibilité des personnes handicapées, des personnes issues de l’immigration, des jeunes, des personnes aînées et de toutes les personnes rencontrant des obstacles lorsqu’elles exercent leur droit de vote. 

Dans cette section

L’accessibilité universelle est une approche inclusive qui a pour but de permettre à toute personne de réaliser des activités de façon autonome et d’obtenir des résultats équivalents

Membres

Annabel Cousineau

Annabel est devenue membre du comité pour l’accessibilité universelle parce qu’elle souhaite que les jeunes puissent exercer leur droit de vote de façon pleinement autonome. Elle a travaillé avec la clientèle jeunesse lors de son passage à la maison des jeunes de Thetford Mines et elle continue de le faire, aujourd’hui, au sein de l’organisme Impact Emploi de L’Érable. L’égalité, l’engagement et la démocratie sont les valeurs qui guident ses décisions au quotidien.

Anne Pelletier

Anne entreprend un troisième mandat au sein du comité pour l’accessibilité universelle. Directrice générale de DéPhy Montréal depuis 10 ans et consultante en accessibilité numérique depuis 15 ans, elle agit pour la défense des personnes en situation de handicap afin qu’elles puissent pleinement participer à notre société. Vivant elle-même avec une déficience visuelle, elle connaît bien les obstacles que peuvent rencontrer certaines personnes au moment de voter.

Anne-Julie Labrecque

Formée en communication, en politique et en sociologie, Anne-Julie a travaillé avec divers groupes, dont les jeunes, la communauté LGBTQ+ et les personnes en situation de pauvreté ou de discrimination. Elle mise sur sa polyvalence, sur ses 13 années de bénévolat et sur son expérience de proche aidante pour contribuer aux réflexions du comité.

Christyne Gagné

Au début de sa carrière, Christyne a été intervenante auprès de diverses clientèles vulnérables. Depuis quelques années, elle est organisatrice dans le milieu communautaire et scolaire afin de sensibiliser les gens aux enjeux de la diversité sexuelle et de genre. Grâce à ses connaissances et à son expérience, Christyne souhaite soutenir les personnes issues de groupes minoritaires ou marginalisés afin de les appuyer dans leurs engagements quotidiens et dans leur vie citoyenne.

Élisapie Sivuarapik

Faiblement alphabétisée, Élisapie a suivi un parcours scolaire parsemé d’embuches et socialement difficile. L’implication bénévole lui a permis de s’épanouir. Depuis plusieurs années, elle siège, entre autres, au conseil d’administration du Centre de lecture, d’écriture et de formation Mitis-Neigette (CLEF) et elle en assure le secrétariat. Elle a même reçu la médaille de l’Assemblée nationale pour son apport à la communauté. Son parcours est une vraie source d’inspiration!

Geneviève Labrecque

Geneviève possède une expertise personnelle et professionnelle sur les questions liées aux personnes handicapées. Elle s’implique depuis plus de 20 ans dans le milieu communautaire des personnes ayant une déficience intellectuelle et elle est directrice générale du Regroupement pour la trisomie 21. Elle est également mère d’un garçon vivant avec une déficience intellectuelle. Geneviève croit en l’importance de démontrer que toute personne ayant un handicap a une place dans la société.

Isabelle Martin

Depuis son secondaire, Isabelle s’implique dans sa communauté tant comme bénévole que dans le cadre de son travail. Elle est chargée de projet pour l’Association des personnes handicapées de Gaspé et elle siège au conseil d’administration du Regroupement des associations de personnes handicapées de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. Isabelle utilise son réseau de partenaires afin de défendre les droits des personnes avec des limitations et de sensibiliser le public à ce sujet.

Julie Castonguay

Chercheuse, gérontologue et travailleuse sociale, Julie met à profit son expertise pour faciliter l’accès au vote pour l’ensemble de l’électorat, spécialement pour les personnes aînées. Ses projets de recherche visent, entre autres, à favoriser l’inclusivité numérique des personnes aînées et à soutenir le développement de leurs compétences dans ce domaine. Julie est convaincue que les savoirs scientifiques et l’expérience terrain doivent s’enrichir mutuellement afin que les connaissances soient réellement utiles dans les milieux pratiques.

Léa Rouleau

Léa a travaillé dans le milieu de l’éducation, plus précisément auprès de personnes immigrantes et de personnes faiblement alphabétisées. Elle a été témoin des diverses difficultés que ces personnes peuvent rencontrer, au quotidien, en raison de la langue et par manque de ressources. Cette expérience lui a permis de remettre en question ce que la plupart d’entre nous tiennent pour acquis.

Marie-Andrée Tessier

Marie-Andrée consacre une grande partie de sa vie à soutenir les adultes et les enfants qui ont un trouble développemental du langage (TDL). Elle a été intervenante et directrice générale de l’organisme communautaire Dysphasie +. Aujourd’hui, à titre de coordonnatrice des services au sein de cette association, elle soutient les familles et la communauté vivant avec un TDL. Marie-Andrée est également l’auteure de deux ouvrages qui abordent le thème du TDL.

René Robitaille

René a personnellement expérimenté la perte d’autonomie en raison d’une fracture à la jambe qui l’a immobilisé durant plusieurs mois. Il a aussi été proche aidant pour ses parents âgés. Ces expériences lui ont permis de constater tous les obstacles qu’une personne limitée physiquement doit surmonter pour conserver un minimum d’autonomie. Il est donc profondément préoccupé par le sort des personnes aînées et par leur capacité à exercer librement leur droit de vote.

Simon Larochelle

Alors que sa carrière était florissante, Simon a connu un changement de vie drastique à la suite d’un ACV. Cette expérience lui a permis de prendre conscience des défis que rencontrent les personnes à mobilité réduite. Même si Simon est physiquement limité depuis, il s’implique à titre de mentor dans son ancien emploi. Il fait également partie de l’équipe de financement de l’Association québécoise de voile adaptée et il anime des groupes d’entraide pour les personnes ayant vécu un ACV. Citoyen engagé, Simon pense que tout le monde devrait pouvoir exercer son droit de vote.

Stéphane Braney

Stéphane est directeur de l’Association québécoise pour l’équité et l’inclusion postsecondaire, qui a pour mission de soutenir les étudiantes et les étudiants en situation de handicap dans la poursuite de leurs études supérieures. Il est lui-même retourné aux études en 2019 afin d’obtenir un diplôme d’études supérieures spécialisées alors qu’il était tétraplégique. Il a également été conseiller municipal à Lachute. Toutes les fois où il s’est rendu voter, il a remarqué les obstacles liés à l’accessibilité des lieux et à l’espace disponible pour les gens à mobilité réduite.

Suzie Desjardins

Suzie travaille au Centre de promotion communautaire Le Phare, qui a pour mission d’accueillir des familles de toute origine. Le centre intervient auprès des personnes à faible revenu afin de les accompagner et de les outiller dans leur démarche de prise en charge individuelle et collective. Suzie a accompagné des familles dans plusieurs démarches avec les services d’immigration, avec le système scolaire, avec leur parcours professionnel, etc. À titre de membre du personnel électoral lors de quelques élections, Suzie a pu observer différentes difficultés que rencontrent les électrices et les électeurs qui votent ici pour la première fois.

Mandat

Les membres du comité conseillent Élections Québec sur ses actions en matière d’accessibilité universelle. Ils peuvent se prononcer sur les procédés, sur les services, sur les communications et sur les environnements d’Élections Québec. Ils participent à l’élaboration de solutions afin de favoriser l’accessibilité au vote de l’ensemble de l’électorat.

Les membres sont nommés pour un mandat de deux ans et participent à environ deux réunions par année.

Admissibilité

Pour être membre du Comité pour l’accessibilité universelle, une personne doit :

  • Remplir toutes les conditions requises pour exercer son droit de vote au Québec
  • Posséder une expertise personnelle ou professionnelle en matière d’accessibilité universelle
  • Ne pas être membre du personnel d’un parti politique (fédéral, provincial ou municipal)
  • Ne pas occuper de poste ni exercer de fonction au sein d’un parti politique (fédéral, provincial ou municipal) à la suite d’une nomination
  • Ne pas être élue sur le territoire québécois (palier scolaire, municipal, provincial ou fédéral)

Indemnité

Les membres reçoivent une indemnité de 285 $ par jour ou à 142,50 $ par demi-journée pour leur participation aux rencontres. Cette indemnité couvre le temps de préparation aux rencontres, le temps de déplacement pour se rendre à Québec ou au lieu prévu ainsi que tous les frais occasionnés, à l’exception des frais de déplacement et d’adaptation.

Les frais de transport et de repas pour la participation aux rencontres ainsi que les frais d’hébergement, au besoin, sont remboursés conformément à une directive définie par le directeur général des élections en fonction de la Directive sur les frais remboursables lors d’un déplacement et autres frais inhérents établie par le Secrétariat du Conseil du trésor du gouvernement du Québec.

Principes directeurs du comité

Les membres du Comité pour l’accessibilité universelle s’engagent à adopter certains comportements dans l’exercice de leur mandat. Chaque membre est responsable d’exercer ses fonctions avec discernement et d’agir avec honnêteté.

  1. Respect

    Au sein du groupe, les membres font preuve de considération et de respect envers les autres membres, envers l’institution et envers toute personne avec qui ils sont appelés à interagir. Ils travaillent en collaboration les uns avec les autres. Ils font preuve d’écoute et d’ouverture d’esprit afin que chaque membre puisse s’exprimer librement. Ils respectent le droit de parole et les idées de leurs collègues.

  2. Compétence

    Les membres utilisent leurs connaissances, leurs habiletés et leurs aptitudes au sein du groupe de travail. Ils se préparent aux rencontres avec sérieux et soin, notamment en consultant les documents qu’ils reçoivent. Ils font preuve de curiosité et ils émettent des avis éclairés par leurs connaissances. Ils font aussi preuve d’assiduité et participent activement aux travaux du comité.

  3. Impartialité

    Les membres font preuve de neutralité politique dans le cadre des travaux du groupe de travail. Ils évitent la partisanerie et ils participent à titre personnel, indépendamment de tout parti politique. Ils émettent des propositions et des recommandations respectant l’impartialité d’Élections Québec et visant l’intérêt de l’ensemble des électrices et des électeurs, sans discrimination.

    Au cours de leur mandat, les membres font preuve de discernement dans l’expression publique d’opinions politiques qui pourraient avoir des répercussions sur la manière dont les citoyennes et les citoyens perçoivent le groupe de travail. En cas de doute, ils consultent Élections Québec avant d’exprimer leur opinion.

  4. Loyauté

    Les membres respectent leurs engagements et leurs devoirs envers leurs collègues et envers Élections Québec afin d’assurer la collaboration et le bon déroulement des travaux.

    Les membres ne divulguent aucun renseignement ou document fourni ou faisant l’objet de discussions dans le contexte des travaux du groupe de travail, pendant et après leur mandat, sauf si Élections Québec précise qu’ils peuvent le faire.

    Afin de favoriser les échanges ouverts et francs, les propos tenus lors des rencontres restent anonymes. Ainsi, lorsqu’ils parlent du comité et de ses travaux, les membres s’abstiennent d’attribuer des propos ou des points de vue à un membre en particulier, tant pendant qu’après leur mandat.

    Les membres ne prennent pas position publiquement au nom d’Élections Québec ni du directeur général des élections. Ils agissent en leur nom personnel.

  5. Intégrité

    Les membres se conduisent de manière juste et honnête. Ils s’assurent que leurs décisions et leurs recommandations sont orientées vers l’intérêt public. Ils évitent de se mettre dans une situation où ils seraient redevables à une personne pouvant les influencer indûment dans l’exercice de leurs fonctions.

    Les membres ne doivent pas se comporter de façon à tirer un avantage indu, pour eux-mêmes ou pour un tiers, de leurs fonctions ou des informations dont ils peuvent prendre connaissance dans l’exercice de leurs fonctions, ni pendant ni après leur mandat.

    Enfin, les membres évitent de se mettre en situation de conflit d’intérêts potentiel ou apparent. Ils remplissent et signent le formulaire Déclaration relative aux conflits d’intérêts dès le début de leur mandat et ils le mettent à jour, au besoin, en cours de mandat. Ainsi, les membres signalent tout nouveau conflit d’intérêts potentiel ou apparent dans les plus brefs délais et signent une déclaration amendée à cet effet. Selon la nature du conflit d’intérêts, Élections Québec détermine s’il convient d’exclure temporairement le membre concerné des discussions ou de mettre fin à son mandat.

Comptes rendus des rencontres

Comptes rendus des rencontres du comité antérieur

À consulter aussi...

Cette page vous a-t-elle été utile?

  • N'inscrivez aucun renseignement personnel (nom, courriel, adresse, numéro de téléphone, etc.).
  • Nous ne répondons pas aux commentaires. Si vous souhaitez recevoir une réponse, communiquez avec nous.