Liberté de presse
Pendant toute la période électorale et même le jour de l’élection, les médias peuvent couvrir les enjeux politiques, les personnes candidates et les partis politiques comme ils le souhaitent. Ils peuvent le faire dans :
- Des articles
- Des éditoriaux
- Des nouvelles
- Des chroniques
- Des entrevues
- Des émissions de nouvelles, de commentaires ou d’affaires publiques, comme un débat des chefs
Les lois électorales n’obligent pas les médias à couvrir les différents partis politiques ou personnes candidates de manière équitable. Elles n’encadrent pas, non plus, la façon dont les médias traitent des partis politiques ou des personnes candidates.
Les débats organisés par les médias entre les personnes candidates sont considérés comme des émissions d’affaires publiques. Ils ne sont donc pas encadrés par les lois électorales. Des règles s’appliquent toutefois aux débats qui ne sont pas organisés par des médias.
Encadrement du travail des médias
Les lois électorales prévoient tout de même certaines règles pour encadrer le travail journalistique. Par exemple, un média ne peut pas accepter un paiement, une récompense, ni une promesse de paiement ou de récompense en échange d’une publication ou d’une diffusion au cours d’une période électorale. Un tel paiement pourrait constituer une dépense électorale.
Au-delà des lois électorales, diverses balises encadrent le travail des médias. Les stations de radio et de télévision, par exemple, sont soumises aux dispositions de la Loi sur la radiodiffusion. Des directives spécialement conçues pour les périodes électorales sont d’ailleurs accessibles sur le site Web du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes. Le Conseil de presse du Québec diffuse également un guide de déontologie qui explique les droits et les responsabilités de la presse au Québec. Enfin, la Fédération professionnelle des journalistes du Québec s’est dotée d’un guide de déontologie pour ses membres.