Le 8 juin dernier, les membres de la Table citoyenne participaient à une troisième rencontre lors de laquelle ils ont pu, notamment, en apprendre davantage sur l’information qui sera transmise aux électrices et aux électeurs pour les prochaines élections; échanger sur les enjeux que représente le vote par Internet; et amorcer une réflexion sur les moyens de susciter la participation électorale.
Devrait-on implanter le vote par Internet?
C’est la question de l’heure… L’un des ateliers portait sur l’intérêt d’implanter le vote par Internet, qu’on évalue un peu partout dans le monde, étant donné l’omniprésence des technologies dans nos vies. Les membres ont eu l’occasion d’émettre leur opinion ainsi que d’échanger sur les risques et les enjeux de cette option. Malgré leurs réserves, la grande majorité des membres étaient d’avis que le vote par Internet sera implanté tôt ou tard. Par conséquent, ils ont jugé qu’il serait sage de procéder dès maintenant à des études, à des sondages de l’opinion publique québécoise, voire à des projets pilotes. Si le vote par Internet devait être offert, les membres recommandent que son implantation soit graduelle, transparente pour le public, et qu’elle fasse l’objet d’une importante campagne d’information. Enfin, ils insistent sur l’importance de conserver la possibilité de voter sur papier.
Des changements proposés à la taille des sections de vote
La Loi électorale exige actuellement qu’on publie les résultats du vote par section de vote (une unité géographique représentant un maximum de 425 électrices et électeurs). Cela permet de vérifier les résultats à petite échelle, mais les membres de la Table citoyenne s’étaient questionnés, précédemment, sur l’utilité de cette pratique.
Les membres ont émis plusieurs commentaires, dont l’un sur la taille des sections de vote : selon eux, elle est trop petite, ce qui peut contribuer à la prédictibilité du vote de l’électorat. Un autre commentaire portait sur les risques liés à l’utilisation de ces données par les personnes candidates et les partis politiques. En fait, la moitié des membres appuie l’augmentation de la taille des sections de vote pour qu’elle corresponde, par exemple, à l’ensemble de l’électorat d’un même lieu de vote. L’autre moitié privilégie, pour sa part, la publication des résultats à l’échelle de la circonscription.
Pourquoi certaines personnes ne se rendent pas aux urnes?
Le dernier atelier a permis d’amorcer une réflexion sur les divers moyens qui pourraient susciter la participation électorale. Au cours d’une tempête d’idées, les membres ont proposé diverses solutions qui feront l’objet de discussions lors de la prochaine rencontre.
Certaines de leurs propositions sont liées au cadre électoral, par exemple celles visant à abaisser l’âge du vote ou à reconnaître le vote blanc. D’autres propositions se rapportaient plus largement à l’éducation civique, à l’apport citoyen au processus législatif ou au fonctionnement des partis politiques. Plusieurs de ces idées seront au cœur de la réflexion des membres lors du prochain rendez-vous de la Table citoyenne, prévu le 16 novembre 2018.
Pour plus d’information
Pour en savoir plus sur cette rencontre et sur les solutions proposées, consultez le compte rendu publié sur la page Web de la Table citoyenne.
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